Une page de notre histoire
Le territoire du lac Carillon figure parmi les environnements les plus riches, diversifiés et fragiles du territoire québécois. Le lac Carillon n’y fait pas exception. De forme irrégulière, ce lac est réparti sur deux MRC : Portneuf et Mékinac, dans les municipalités de Saint-Ubalde (St-U) et Notre-Dame-de-Montauban (NDDM). La partie nord du lac est constituée de terres privées, tandis que la partie sud est composée de terres publiques.
1978 Programme d’aménagement
En 1978, le ministère des Terres et Forêts, par l’intermédiaire du Service de l’aménagement des terres du gouvernement du Québec, conséquemment au programme d’aménagement des terres publiques a lancé un projet pilote de villégiature. Soucieux d’une utilisation rationnelle des sols riverains et de la nappe d’eau, ce projet offre un portrait global du lac et met en lumière la fragilité de son territoire. Celui-ci possède une capacité de support ne devant pas être dépassée afin de ne pas compromettre son équilibre naturel.
Ce plan d’aménagement avait pour objectif principal de répondre à une forte demande régionale tout en appliquant des critères rigoureux permettant un développement rationnel et respectueux du milieu naturel. C’est ainsi que le rêve de plusieurs personnes d’avoir un petit coin de nature prend forme. Au fil des ans, les terres publiques du secteur du Carillon sont louées à des villégiateurs qui s’installent sur le territoire sud du lac dans la municipalité de Saint-Ubalde.
1990 Développement privé du territoire
Du côté de Notre-Dame-de-Montauban, différents développements privés se réalisent au fil des ans jusqu’à la mise en vente de terres publiques par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune à l’automne 2007.
1991 Regroupement de villégiateurs secteur de Saint-Ubalde
Des villégiateurs du côté de Saint-Ubalde se soucient de l’impact du développement du secteur de Notre-Dame-de-Montauban, sur l’intégrité du lac. C’est ainsi qu’en mai 1991, un premier regroupement de villégiateurs de Saint-Ubalde s’amorce dans un but bien précis : la protection de l’environnement de ce site enchanteur. C’est donc le 29 mai de la même année que les villégiateurs sont invités à une réunion sous le thème suivant « Si nous voulons défendre nos intérêts de villégiateurs, il devient essentiel de nous parler et de nous regrouper en créant une association. »
2008 Intégration des villégiateurs du secteur de Montauban
Lors de l’assemblée générale d’octobre 2008, l’ARC, qui regroupait initialement les villégiateurs de Saint-Ubalde, a étendu son territoire au secteur de Montauban. Désormais, tous les résidents du lac Carillon ont la possibilité d’adhérer à l’ARC.
Les résidents des deux municipalités partagent un but commun : il est primordial de préserver le lac et de respecter les orientations initiales du développement présentées dans le plan d’aménagement du ministère des Terres et Forêts. Soit protéger l’environnement naturel du lac et ne pas compromettre son équilibre afin de garantir sa pérennité.
Mission et contributions de L’ARC
L’ARC a comme mission de : « Promouvoir l’intégrité de l’environnement naturel du secteur du lac Carillon en faisant valoir auprès des instances publiques les préoccupations de ses membres tout en sensibilisant ces derniers à l’égard à leurs responsabilités portant sur l’objet de la mission de l’ARC. »
Notre association au fil des ans, a contribué à l’interdiction des bateaux propulsés par des moteurs à essence sur le lac Carillon. L’ARC a également entretenu pendant plusieurs années un réseau de sentiers pédestres et défendu à maintes reprises l’environnement naturel du lac Carillon. Depuis plusieurs années, l’ARC participe au Réseau de surveillance volontaire des lacs de villégiature en effectuant des tests et des mesures de transparence de l’eau.
Vous ne connaissez pas le lac Carillon ? Venez respirer une grande bouffée de nature, écouter le silence et admirer les paysages locaux.